Offres d'emploi et recrutements

Les publications sur les offres d'emploi

  • 24/10/2023 - Eclairages et synthèses, Recrutement

    Quelles sont les compétences en expression orale, lecture et rédaction, calcul et langues étrangères demandées par les employeurs ?

    Interrogés sur les compétences en expression orale, lecture et rédaction, calcul et langues étrangères jugées utiles ou indispensables pour le métier dans lequel ils projettent de recruter, la quasi-totalité des employeurs citent la capacité à s’exprimer clairement à l’oral et le fait de savoir lire et comprendre un document simple. 80 % citent également la capacité à argumenter oralement ou à débattre, 73% la capacité à synthétiser une information par écrit dans un document court et deux tiers la capacité à réaliser des opérations élémentaires de calcul.

    La maîtrise de l’expression orale et des compétences approfondies en littératie (capacité à comprendre et utiliser l’information dans des textes écrits) sont demandées pour les métiers de cadres et de professions intermédiaires et l’ensemble des métiers administratifs. S’ajoute pour une partie d’entre eux une demande de compétences approfondies en numératie (capacité à comprendre des informations quantitatives et à utiliser les mathématiques).  Des compétences en calcul sont demandées pour les ouvriers de l’industrie, du BTP ou de la maintenance et les employés de commerce, sans que soient négligées celles relatives à la littératie. Vis-à-vis des métiers en contact avec le public comme les employés de l’hôtellerie, serveurs, coiffeurs et esthéticiens, les employeurs insistent également sur l’expression orale. Pour les aides à domicile, la capacité à synthétiser une information par écrit est citée par les employeurs.

    Enfin, la maîtrise d’une langue étrangère est largement demandée dans les métiers liés au tourisme, chez les ingénieurs, informaticiens, enseignants et cadres du commerce. 


  • 27/07/2023 - Eclairages et synthèses n° 78, Recrutement

    Action recrut’ : un dispositif permettant de lutter de manière efficace contre les difficultés de recrutement

    Pour lutter contre les difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises, qui se sont fortement renforcées depuis mi 2021, Pôle emploi s’appuie sur le dispositif Action recrut’. Grâce à ce dispositif, les employeurs dont l’offre déposée à Pôle emploi n’a pas été pourvue dans les 30 jours sont contactés par un conseiller afin d’élaborer un diagnostic des difficultés rencontrées ou anticipées et de mettre en place, le cas échéant, des services adaptés à leurs besoins.  8 entreprises sur 10 parmi celles qui ont bénéficié d’un diagnostic et d’une proposition de services déclarent que les solutions proposées correspondaient à leur besoin. 

    Les actions menées par les conseillers Pôle emploi dans le cadre d’Action recrut’ permettent surtout de diminuer d’environ 15 % les abandons de recrutement parmi les offres déposées à Pôle emploi et de réduire les délais d’environ 2 jours. Le dispositif Action recrut’ a ainsi permis de pourvoir 27 000 postes supplémentaires en 2021 et environ 35 000 postes en 2022.


     

  • 07/04/2023 - Eclairages et synthèses n° 77, Offres d'emploi

    Offres pourvues et abandons de recrutement en 2022

    Les offres d’emploi ont progressé de 22% en 2022 et 3,6 millions d’offres d’emploi concernant des contrats de un mois ou plus déposées à Pôle emploi ont été clôturées au cours de l’année 2022.

    Parmi ces offres, 3 millions ont été pourvues et dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction. Dans la moitié des cas, ces recrutements se sont réalisés en moins de 47 jours, délai médian en légère hausse de 2 jours par rapport à 2021. 2,9% des offres ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 7,5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6,2% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 6% en 2021).

    Voir l'infographie


  • 28/06/2022 - Eclairages et synthèses n° 72, Recrutement

    Recrutement, compétences et transition écologique ; des enjeux qui se polarisent sur quelques secteurs

    Pour les employeurs, la transition écologique implique davantage la mise en place de nouvelles méthodes de travail et un ajustement des compétences déjà existantes plutôt que des compétences nouvelles, de nouveaux profils ou métiers. Ces enjeux se concentrent principalement dans les secteurs fortement impactés par les évolutions réglementaires et par des changements de pratiques de consommation.

    Qu’il s’agisse de maîtriser les nouvelles normes environnementales, d’adapter les gestes métier à une économie des ressources utilisées, de savoir trier les déchets en vue de leur valorisation ou de développer un argumentaire de vente basé sur les efforts en la matière, les secteurs les plus impliqués relèvent des activités agricoles, du bâtiment et travaux publics, de l’hébergement, du commerce et réparation automobiles et des transports.

    Enfin, dans le processus de recrutement, le fait que les candidats aient été formés aux enjeux de la transition écologique du métier constitue un atout pour quatre employeurs sur dix.

  • 10/02/2022 - Eclairages et synthèses n° 69, Offres d'emploi

    Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021

    A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi. 

    Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).  

    Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des  offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).


  • 13/12/2021 - Eclairages et synthèses n° 68, Recrutement

    Les difficultés de recrutement depuis la reprise de l'activité en 2021

    Après l’allègement des restrictions sanitaires, la reprise de l’activité s’est accompagnée mi 2021 de nombreux projets de recrutement et de difficultés de recrutement. 6 recruteurs sur 10 n’avaient pas achevé l’ensemble de leurs recrutements fin septembre, et les perspectives d’embauches pour la fin d’année 2021 restent élevées, notamment dans la santé et la construction.

  • 22/01/2021 - Eclairages et synthèses n° 64, Recrutement

    Quand les entreprises expriment leurs besoins de compétences numériques nouvelles

    Six établissements sur dix expriment le besoin de développer des compétences numériques nouvelles.
    Les compétences liées à la maintenance des infrastructures informatiques, à la sécurité informatique, à l’usage d’outils collaboratifs et aux services en ligne sont les plus recherchées. Les besoins portant sur le marketing numérique sont plus spécifiques, et sont exprimés surtout par les services marchands. Les besoins en gestion des recrutements grâce à des solutions informatiques sont relativement embryonnaires. Les compétences relatives à l’analyse de données massives, au maniement de machines automatisées ou à la programmation et configuration de logiciels sont quant à elles concentrées sur quelques activités et concernent bien davantage les grands établissements.

    Six établissements sur dix estiment que le numérique va avoir un ou plusieurs impacts sur leur organisation du travail et la gestion de leur main d’œuvre.
    Ainsi plus d’un tiers des établissements prévoient que le numérique va modifier leur façon de former leur salariés. Plus d’un quart des établissements anticipent le fait que le numérique va affecter la manière d’organiser la production ou de rendre un service (29%) et la nature des tâches individuelles effectuées par leurs salariés (27%). Le numérique aura des conséquences sur l’organisation du travail de l’établissement pour un peu moins d’un quart d’entre eux (23%)

    En outre, un établissement sur dix estime nécessaire de recruter de nouveaux profils (15%) ou de nouveaux métiers (10%) différents de ceux recherchés habituellement. Enfin 16% pensent que le numérique va provoquer une réduction des effectifs dans certains métiers.

  • 06/11/2020 - Eclairages et synthèses n° 61, Recrutement

    Projets de recrutement des employeurs : impact de la crise sanitaire

    La crise sanitaire et ses conséquences économiques ont conduit les établissements à faire évoluer leurs projets de recrutements : parmi les établissements qui avaient anticipé de recruter au 4e trimestre, un quart a renoncé, et 15% comptent recruter moins que prévu.

    La révision à la baisse du nombre de projets ou le renoncement à recruter sont particulièrement importants dans les secteurs les plus affectés par la réduction d’activité, comme l’hébergement-restauration ou certains secteurs industriels.

    A l’inverse, 17% des établissements du secteur de la santé et l’action sociale envisagent de recruter plus que prévu. En conséquence de cette révision à la baisse des projets de recrutements, les difficultés anticipées de recrutement diminuent. Elles restent cependant élevées dans les secteurs qui ont le moins réduit leurs projets d’embauche.

    L’ensemble de ces résultats proviennent d’une enquête réalisée en septembre, avant le deuxième confinement.


  • 29/05/2020 - Eclairages et synthèses n° 58, Offres d'emploi

    Quelles compétences pour quels territoires ?

    Cette étude a pour objet l’analyse des éventuels désajustements nationaux et locaux entre compétences attendues par les employeurs et compétences détenues par les demandeurs d’emploi. La demande de compétences comme l’achat-vente ou le secrétariat est répartie de manière relativement uniforme sur le territoire national, alors que d’autres comme la cuisine-restauration, l’informatique-numérique ou celles relatives à l’agriculture sont concentrées sur certains territoires. Localement, cette demande est parfois supérieure à l’offre, engendrant des désajustements locaux : par exemple, pour la compétence « maintenance », la demande des employeurs est en excès dans l’ouest de la France et dans l’est de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

  • 27/02/2020 - Eclairages et synthèses n° 56, Recrutement

    Mobiliser Pôle emploi pour recruter : dans quels cas et pour quels résultats?

    Les employeurs font appel à Pôle emploi dans quatre recrutements sur dix, presque toujours en association avec d’autres canaux de recrutement. Le recours à Pôle emploi est plus fréquent en cas de recrutements multiples et dans les secteurs des services administratifs et de soutien, du transport et entreposage, de l’hôtellerie-restauration et de l’enseignement, santé et action sociale. Le recours est également plus fréquent lorsque la procédure de recrutement est standardisée, a lieu en dehors de l’Île-de-France et quand des difficultés de recrutement sont anticipées. 

    Lorsque Pôle emploi est contacté, les premiers services attendus sont la diffusion de l’offre d’emploi, le fait que le poste proposé puisse être pourvu rapidement, l’accès à des profils adaptés au poste et pouvoir toucher le plus grand nombre de personnes.

    Le taux de recrutements jugés difficiles par les recruteurs est sensiblement le même que l’on passe par Pôle emploi ou par des intermédiaires non publics, les coûts externes de recrutement sont moins élevés en passant par Pôle emploi, et les délais de recrutements plus courts. Les recrutements opérés par le biais de Pôle emploi bénéficient davantage aux personnes non connues des recruteurs ou dotées d’un niveau de diplôme inférieur au Bac.


  • 09/01/2020 - Eclairages et synthèses n° 54, Offres d'emploi

    Offres pourvues et abandons de recrutement en 2018

    3,2 millions d’offres d’emploi déposées à Pôle emploi ont été clôturées au cours de l’année 2018. Parmi ces offres, 2,9 millions ont été pourvues.

    Ces recrutements sont jugés satisfaisants par la grande majorité des établissements. Dans la moitié des cas, ils ont été effectués en moins de 46 jours: cette durée médiane augmente de 8 jours par rapport à 2017.

    Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 112 000 ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 74 000 offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 157 000 offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (soit 4,9% de l’ensemble des offres contre 4,7% en 2017).

  • 09/01/2020 - Eclairages et synthèses n° 55, Offres d'emploi

    Les offres déposées à Pôle emploi depuis 20 ans, reflet des évolutions du marché du travail

    Environ 3,1 millions d’offres sont déposées chaque année par les employeurs à Pôle emploi, soit 68,5 millions d’offres déposées entre 1998 et 2018.

    Ces offres reflètent tout d’abord les évolutions démographiques, avec une polarisation des offres au sein des grandes métropoles, et une croissance des besoins dans le secteur de l’assistance auprès d’adultes (88 000 offres en 2018 contre 35 000 en 2010), et plus largement dans le domaine de l’action sociale et de la santé humaine.

    Elles reflètent également les bouleversements technologiques, qui ont conduit d’une part à la raréfaction d’offres pour certains métiers (distributeurs d’annuaire) et pour les domaines de l’industrie et de l’agriculture, et d’autre part à l’émergence de nouveaux métiers (‘community managers’, métiers du e-commerce, …), et plus largement des métiers de l’informatique.


  • 28/03/2018 - Eclairages et synthèses n° 42, Recrutement

    Diplômes, compétences techniques ou comportementales : quelles sont les principales attentes des entreprises ?

    Six employeurs sur dix estiment que les compétences comportementales sont plus importantes que les compétences techniques. Les compétences comportementales comme la capacité à travailler en équipe, le fait d’être autonome et celui de respecter les règles et les consignes sont jugées indispensables par la quasi-totalité des employeurs.

    A un horizon de deux ans, 60% des établissements estiment que la capacité d’autonomie et le sens d’initiative des salariés devraient se développer et 45% citent un développement des normes d’hygiène, de sécurité et de qualité.  Parmi les établissements envisageant des évolutions de compétences, 10% pensent recruter sur de nouveaux métiers.

  • 28/03/2018 - Eclairages et synthèses n° 43, Recrutement

    Comment les employeurs sélectionnent les candidats qu’ils retiennent dans leur recrutement ?

    Lorsqu’ils font une première sélection de candidats sur la base des CV, les employeurs regardent prioritairement l’expérience professionnelle et les compétences comportementales mentionnées. L’attention portée au diplôme est forte dans les secteurs de l’action sociale, des activités spécialisées et techniques et de l’information et communication, mais plus modeste pour l’industrie, la construction, le commerce ou encore l’hôtellerie-restauration.

    Les tests concernent davantage les plus grands établissements ou les recrutements portant sur des cadres ou professions intermédiaires.

    A l’issue du processus de recrutement, l’expérience et les compétences comportementales président le plus souvent au choix final du candidat retenu, le diplôme servant surtout à une première sélection des candidats.

  • 19/12/2017 - Eclairages et synthèses n° 40, Recrutement

    Offres pourvues et abandons de recrutement

    Parmi les 3,2 millions d’offres déposées à Pôle emploi sur une année, 2,9 millions ont été pourvues. Dans la moitié des cas, ces recrutements ont abouti en moins de 38 jours. Globalement ces recrutements ont donné satisfaction aux employeurs (92 % d’entre eux se déclarent quelques mois plus tard très satisfaits ou assez satisfaits. 97 000 offres ont été annulées du fait de la disparition du besoin ou du manque du budget disponible, et 53 000 n’ont toujours pas abouti et concernent des recrutements qui se poursuivent. Enfin, 150 000 ont conduit à un abandon de recrutement faute de candidats (soit 4,7% de l’ensemble des offres).

    Les abandons de recrutement faute de candidats s’expliquent par des candidatures à la fois peu nombreuses (pour des raisons liées à la pénurie de formation pour certaines compétences nécessaires au poste ou encore au déficit d’image)  et jugées inadéquates (manque de motivation, manque de compétences…).

  • 27/02/2017 - Eclairages et synthèses n° 29, Recrutement

    La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeurs

    La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.

    Celles-ci continuent d’accorder une place majeure aux démarches plus informelles de repérage des candidats : la mobilisation du réseau (67% des employeurs font appel à leurs relations personnelles ou professionnelles, et 47% puisent parmi les personnes ayant déjà travaillé dans l’entreprise) ou le recours aux candidatures spontanées (64% des employeurs). Les canaux relevant du «marché du placement » viennent en second rang : 55% des employeurs recherchent directement des candidatures, essentiellement par des moyens en ligne (diffusion d’offres, utilisation des réseaux sociaux, consultations de Cvthèques), et 40% font appel à un intermédiaire du marché du travail public ou privé. Ces pratiques de recrutement varient cependant sensiblement selon la taille de l’entreprise. Les petites entreprises privilégient largement le réseau, tandis que les entreprises de plus grande taille (au-delà de 50 salariés) sollicitent aussi bien le marché que leur réseau et mobilisent plus souvent les outils en ligne. Lorsque les recruteurs décident de publier une offre d’emploi sur internet pour trouver des candidats, c’est avant tout sur le site internet de Pôle emploi qu’ils le font (69% des établissements).

  • 29/06/2016 - Eclairages et synthèses n° 22, Recrutement

    Les compétences attendues par les employeurs et les pratiques de recrutement

    Compétences recherchées par les employeurs lorsqu'ils embauchent

    La motivation, la disponibilité et le relationnel dans le commerce de détail et l’hébergement-restauration.

    Motivation et disponibilité sont davantage recherchées par les employeurs de l’hébergement et de la restauration. Faire preuve d’un bon relationnel et d’une bonne présentation sont les compétences mises en avant par le commerce de détail et l’hébergement-restauration.

    La polyvalence et la capacité d’adaptation dans les petits établissements de l’industrie, du commerce de gros et de la construction et l’expérience dans les grands établissements
    L’agriculture et les petits établissements de l’industrie, du commerce de gros et de la construction recherchent avant tout la polyvalence et la capacité d’adaptation. 67 % des établissements de moins de 5 salariés de la construction mentionnent ces compétences dans les trois premières compétences recherchées.

    Les établissements de plus de 20 salariés accordent davantage de poids à l’expérience. Enfin la formation et le diplôme sont plus mis en avant dans le secteur de la santé-action sociale ou de l’administration publique et de l’enseignement.

    Canaux de recrutement

    Le recours envisagé à Pôle emploi est plus fréquent en cas d’offres plus durables ou de difficultés de recrutement pressenties. Côté secteurs, c’est l’enseignement et la santé, mais aussi la construction et les transports qui arrivent en tête. 

    Le recours à Pôle emploi pour les recrutements projetés en 2016 est davantage envisagé dans les établissements de plus de 10 salariés, l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale. Il en est de même pour ceux anticipant des difficultés de recrutement ou des offres d’emploi davantage durables. Ce recours est moindre pour les projets de recrutement saisonniers ou impliquant des cadres.

    L’agriculture et les petits établissements privilégient des candidats déjà en vue et les services aux entreprises ont des canaux de recrutement spécifiques.
    Les petits établissements et l’agriculture projettent de mobiliser davantage un vivier de candidats déjà en vue tandis que les services aux entreprises pensent utiliser plus d’autres canaux (intérim, cabinet de recrutement, réseaux…).

    La compréhension des besoins et la bonne sélection des candidats de la part de Pôle emploi sont particulièrement soulignées par la construction, les transports, l’administration publique et l’enseignement. En revanche cet avantage est moins mis en avant par l’industrie et les services aux entreprises et lorsque les cadres sont surreprésentés dans les projets de recrutement.

  • 13/04/2016 - Eclairages et synthèses n° 21, Recrutement

    Les offres d'emploi difficiles à satisfaire

    Quelle que soit l’issue de la procédure de recrutement, la moitié des employeurs (53,5%), ayant déposé une offre à Pôle emploi, annulée ou satisfaite, ont déclaré avoir rencontré des difficultés pour embaucher.

    A la quasi-unanimité (92,5%), les employeurs s’accordent à penser que les problèmes de candidatures sont à l’origine de leurs difficultés (soit pour cause de pénurie de candidats, soit parce que le profil de ces derniers ne correspond pas). Un peu plus de la moitié ont tenté de remédier à ces difficultés, en acceptant de faire certaines concessions.

    Les secteurs de l’industrie et de la construction sont les plus impactés par les difficultés de recrutement, de même que les établissements de petite taille. Lorsque l’offre est proposée en CDI ou suite à un surcroît d’activité, elle s’avère plus difficile à pourvoir. Lorsqu’il n’a pas été choisi d’emblée, le recrutement en interne reste marginal et s’effectue le plus souvent pour remédier aux difficultés rencontrées lors de la procédure de recrutement en externe.

    Les abandons de recrutement demeurent peu fréquents et ne sont pas toujours dus à la qualité des candidatures. Pôle emploi n’est pas systématiquement sollicité dès le début de la procédure de recrutement, mais reste un acteur majeur, a fortiori quand l’offre apparaît comme difficile à satisfaire.

  • 23/09/2014 - Eclairages et synthèses n° 6, Recrutement

    Les offres d'emploi difficiles à satisfaire : des difficultés certaines, mais des abandons de recrutement peu fréquents

    Pôle emploi a mené une enquête auprès des entreprises qui rencontraient des difficultés de recrutement. L’enjeu ? Identifier les origines de ces difficultés, les secteurs ou entreprises les plus touchés ou encore, la fréquence des abandons de recrutement.

    Les petites entreprises plus touchées par les difficultés de recrutement

    Tous motifs confondus, les difficultés sont plus importantes pour les petits établissements, notamment ceux qui comptent jusqu’à neuf salariés. Les difficultés de recrutement varient également selon le secteur. Les plus touchés sont le commerce, la construction et l’industrie.

    3 origines aux difficultés de recrutement

    Parmi le type de difficultés de recrutement, les entreprises déclarent des difficultés liées à leurs procédures internes de recrutement (9,1%), des difficultés liées à la nature du poste (28,9%), des difficultés liées aux candidatures (53,2%).

    Un emploi durable ou qualifié tend à accroître les difficultés rencontrées


    Dans le cadre d’un recrutement en CDI, la recherche de candidats est souvent perçue comme problématique. De même, la nature du contrat ou le niveau de qualification influe sur le degré d’exigence du recruteur et par conséquent, sur la nature et l’ampleur des difficultés rencontrées.

    L’abandon de recrutement reste un phénomène limité

    L’abandon de recrutement concerne seulement 3% de l’ensemble des offres clôturées. Cet abandon n’implique pas nécessairement des difficultés de recrutement et reste pour près de la moitié des cas lié à une disparition du besoin.